Les époques de notre village :
Régime Français
Régime hollandais
L'indépendance de la Belgique
Régime Français
Pendant les premiers années du régime français, nous avons gardé l'ancien système d'élection (1794 - 1795); mais la Constitution de l'an III réduisit l'autonomie communale qui cessait pour les communes de moins de cinq mille habitants, celles-ci devant être regroupées en cantons, c'est ainsi que Villers fit partie du Canton de Kemexhe et n'eut plus de bourgmestre, mais un agent municipal délégué au canton.
La loi du 28 pluviose an VIII rendit à chaque commune son administration : les maires seront nommés par le préfet du département, pour Villers le préfet du département de l'Ourthe.
Pendant cette période, ont été nommés maires de Villers :
Jean-denis Coignon : | - jusqu'à la fin du directoire
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Lambert Jansis : | - en 1807
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Jean-Lambert Peters : | - en 1808, avec comme adjoint, Laurent Collard.
La fonction de ce dernier cessant avec la domination française.
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Régime hollandais
Après la chute de Napoléon, le congrès de Vienne en 1815, nous fait passer sous la domination hollandaise. Sous ce régime, la régence des villages est confié à un bourgmestres nommé par le Roi, les deux échevins étant nommés par le gouverneur.
Pendant toute la durée du régime hollandais, Jean-Lambert
Peters sera bourgmestre, son mandat ayant été renouvelé de 1814 à 1838, chevauchant ainsi les trois périodes: francaise, hollandaise et belge.
L'indépendance de la Belgique
En 1830, c'est l'indépendance de la Belgique. L'élection des représentants communaux va se faire conformément à la nouvelle constitution, élection sur le mode censitaire d'abord, censitaire et capacitaire ensuite. Pour avoir la capacité d'électeur, il fallait entre autres :
Avoir 35 ans, payer à l'État au moins 5 fr. d'impôts de contribution personnelle sur les habitations, donc être propriétaire d'immeubles, ou être titulaire d'une inscription au Grand Livre de la Dette Publique (vote censitaire), ou bien être détenteur d'un diplôme ou d'un certificat homologué de fréquentation d'un cours d'enseignement moyen du degré supérieur, ou bien occuper une "position" impliquant la présomption de telles connaissances (vote capacitaire).
De telles exigences limitaient très fort le nombre d'électeurs, c'est ainsi, à titre d'exemple, qu'en 1863, sur une population de 1101 habitants, 60 villersois seulement avaient la qualité d'électeurs et parmi eux, certains pouvaient avoir trois voix.
Ont été élus selon ce mode d'élection :
Jean-Lambert Peters |
jusqu'en 1838 |
Richard Boufflette |
de 1838 à 1846 |
Émile Bodson |
de 1847 à 1852 |
Jean-Joseph Fiasse |
de 1853 à 1859 |
Théodore Plomteux |
de 1860 à 1861 |
Jean-Henri Peters |
de 1861 à 1879 |
Guillaume-Adolphe Dormal |
de 1880 à 1885 |
Nicolas Lenoir |
de 1886 à 1894 |
Mathieu Lohest |
de 1895 à 1896 |
Lambert Wilmots |
de 1897 à 1901 |
Léonard Bodson |
de 1901 à 1904 |
Nicolas Lenoir |
de 1905 à 1915
Décédé en 1915, est remplacé par
Jules Renotte |
Le 10 avril 1919, la chambre des représentants adopte le vote au suffrage universel. Enfin, hommes et femmes âgées de 21 ans, sans distinction de fortune ou de capacité, pourront élire leurs mandataires communaux.
Les élections qui se succéderont, nous donneront comme bourgmestres :
Jules Renotte |
jusqu'en 1922 |
Jacques Petitjean |
de 1923 à 1929 |
Jules Renotte |
de 1930 à 1933 |
Joseph Vandenzavel |
de 1934 à 1959
Sa longévité de son majorat lui vient en partie de ce que pendant l'occupation allemande
il n'y eu point d'élection. |
Alfred Pierre |
de 1960 à 1964 |
Jean Mathy |
de 1965 à 1970 |
Pierre Dormal |
de 1971 à 1976 |
à compléter car + de liste |
Ainsi se termine l'ère des Bourgmestres de Villers l'Évêque.
Notre reconnaissance va à tous ces bourgmestres et mandataires communaux, connus ou inconnus qui, au fil des siècles ont fait de notre village ce qu'il est aujourd'hui
Exemple d'un diplome de capacite pour l'electorat provincial et communal :