Les autres monuments historiques
Chapelle de la DIME :
La chapelle actuelle n'est pas d'origine. La toute premiére, construite en 1905, fut détruite par les Allemands pendant la guerre 40-45.
En 1995, un chauffard à percuter de plein fouet l'édifice. Elle dut, pour la deuxieme fois, renaître de ces cendres.
Dédié à Saint Gilles, cette chapelle succédait à un tilleul auquel la population vouait une certaine dévotion( en effet, nous trouvions une potale dans ces branches ).
Au moment de la Révolution Française, on accourait de loin pour rendre grâce à une excroissance de l'arbre. Et pour cause, cette derniére représentait la figure de la Sainte Vierge.
La ferme DORMAL :
Probablement la plus vieille ferme de Villers, c'est là que résidaient les Chamoines de Saint Materne ( ils étaient déjà possesseurs de 85 hectares de terres à Villers dés le XIII siécle ). Ils percevaient la dîme1. En contre partie, les chamoînes se devaient de rendre des services à la population. Les biens terrestres qu'ils recevaient, étaient entreposés dans une immense grange qui s'élevait au n° 17 de l'actuelle rue Gustave Lemeer.
1 ce terme provient du latin pars decima, dixiéme partie qui est, en principe, un dixiéme des produits de la tere et de l'élevage versé à l'église.
Le château BATTA :
Il porte la date de 1700. On remarquera la présence de pierres de silex dans la maçonnerie. Le clocheton de la sacristie de l'église provient d'une petite tour de ce château.
La loi Lacomble ayant chassé les soeurs contemplatives de leurs édifices religieux, elles furent obligées de se retrancher dans d'autres demeures. C'est ainsi que le château Batta accueillit des religieuses françaises.
Théodore Batta (1659-1731) fut capitaine et bourgemestre de Villers.
La cour du Presbytére :
Plusieurs pierres sont enchâssées dans le mur de la cour du presbytére.
Une nous montre l'écusson des Batta ( 3 battantset 3 roses, cette famille a fournit à notre villages des bourgemestres, des échevins ou encore des curés ).
On trouve également un écusson de Villers-L'Evêque dont la principale caractéristique est la présence d'un huchet ( ce terme désigne un cor de chasse dépurvu d'ornements ou d'attaches ).
Nos ancêtres voyant que l'autorité ecclésiastique ne remplissait pas ses devoirs en échange de la dîme, ont porté la chose au pape de l'époque qui leurs a donné raison. Une pierre fut gravée pour l'occasion, elle porte l'année 1656.
Le flo :
Ancien étang alimenté par les eaux de pluie. La superficie de sa cuvette était de 3000 m2, pour une profondeur maximale au centre de 2 à 3 m.
Les flos servaient à abreuver le bétail et à arroser les cultures. Il existaient de nombreux flos dans et à l'extérieur du village. Un chemin porte d'ailleurs le nom de li vôye dé flo ( aujourd'hui, voie des Flots ).
L'école communale :
Elle servit de prison et de morgue.